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Gériato, Cadre en EHPAD

6 mai 2018

Troubles du sommeil

23 mois...

23 mois que je suis en arrêt maladie... Et je ne suis toujours pas sur pied... Enfin, tant que je ne suis pas en contact avec ce qui est la source, la cause de cet épuisement ça va...

Même si après 23 mois, j'ai toujours d'importants troubles de sommeil... des jours, des nuits totalement sans sommeil... Une moyenne de 5 heures par nuit... Eh, oui j'ai dû calculer... Des "aides au sommeil" TOTALEMENT inefficaces sur moi... Le Zoplicone, incroyable ça me donne une pêche d'enfer...

En fait, je n'arrive pas à trouver le sommeil... et je ne suis pas particulièrement fatiguée... même si j'ai quelques symptômes (prise de poids, trous de mémoire...).

Et quand je trouve le sommeil, eh bien, je continue à faire des cauchemars sur ce travail qui m'a tant fait souffrir... Avant l'EHPAD, je n'avais quasi jamais rêvé de mon travail... C'est un signe...

Bizarrement, quand je vais chez mes parents, je dors... Est-ce parce que je dors une chambre qui a été ma chambre d'enfant, d'adolescente... ? Je ne sais plus si je l'ai déjà écrit... mais j'ai eu souvent besoin d'aller me réfugier chez mes parents... pour éviter les tentations de suicide.

En lisant sur le travail, sur la souffrance au travail... Christophe Dejours, Yves Clot, Dominique Lhuillier, Pascale Molinier etc... J'ai aussi découvert que je souffrais de Stress Post Traumati.que..

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6 mai 2018

Lexique...

En fait, j'en ai besoin pour moi... pour me répérer entre les noms choisis... pour préserver l'anonymat

  • Louis, Cadre qui s'est suicidé
  • Canif, le N+1 ou autre... je n'ai jamais trop compris sa fonction, Le Harceleur
  • Mme Deni, ma N+1
  • Mme Gerbille, la directrice de l'EHPAD
  • Dahu, Un syndicat (pas majoritaire mais...)
  • Gd Prix, Un autre syndicat (majoritaire)
  • Bobo, Médecin coordonnateur
  • Mme Miel, DRH
  • Mme Lâche ou Lêche, Directeur des soins
  • UVA : Unité de Vie Alzheimer
  • UHR : Unité d'Hébergement Renforcée
  • SSPT : Syndrôme de Stress Post Traumatique
  • ARS : Agence Régionale de Santé
  • GHT : Groupement Hospitalier de Territoire
  • AVC : Accident Vasculaire Cérébral

 

 

17 septembre 2016

L'arrivée

Donc quand je suis arrivé à l'EHPAD, je n'ai pas été accompagné... disons même que l'on m'a jeté dans la cage aux fauves sans aucune sécurité.

Du jour au lendemain, je me suis retrouvé à la tête d'un bateau de plus de 200 personnes sans aucune clef, aucun plan du navire et aucun code...

Pas de médécin coordonnateur, elle était en maternité, elle n'est revenue qu'en juin 2015.... Toutefois à son sujet, je peux dire qu'elle a énormément changé si je m'en réfère au post déjà écrit à son sujet... Elle m'a testé, re-testé jusqu'à ce que je me mette en colère (ce qui est rare) et depuis elle a appris à me connaitre et a pu ouvrir les yeux sur mes qualités et moi sur les siennes,... j'ai réussi à la canaliser. Bien sur le "dressage" n'est pas terminé. 

Un taux d'absentéisme qui frolait les 20%. 

25% des agents en restrictions physiques

Une absence de cadre.

Une équipe à l'abandon. 

Un batiment abandonné par les services support

Isolé de la maison mère à quelques km

Une directrice incompétente (et méchante, ça je le découvrirai bien plus tard) et qui brillait par son absence en 20 mois j'ai du la croiser une dizaine de fois (Mme Gerbille)

Un N+1, débordée qui ne pouvait être présent étant donné sa charge de travail... quelqu'un qui peut se montrer humain mais dure et aussi maltraité par le Canif. (Mme Déni).

A chaque fois, que j'osais demander une aide à l'un de mes collègues cadre sur le CH, je me faisais envoyer sur les roses... sauf par Louis. Louis un cadre dans mon genre qui a fini par se suicider un soir de décembre. 

Mon deuxième jour, j'apprends que contrairement à ce qui lui avait été demandé mon prédecesseur n'a pas

  • fait les plannings de mars.... donc un premier WE à faire 80 plannings....
  • entré les prévisionnels de congés pour l'année
  • transmis la liste des tâches.
  • créé de didactiels pour les logiciels

Et dès ce deuxième jour, il me faut recruter une ASD (Aide-Soignante Diplômé) et un ASHQ (Agent de Service Hospitalier Qualifié) et une IDE (Infirmier Diplomé d'Etat)

Après plus d'une année, je découvrirai encore des choses qu'elle ne faisait pas...

Avec le recul, je me demande comment j'ai pu faire et tenir....

17 septembre 2016

Comment en sommes-nous arrivés là ?

Quand j'ai commencé ce blog, j'étais épuisé... je terminais mon 4ème mois dans cet EHPAD...

Maintenant cela fait donc 20 mois que j'ai commencé dans cette galère....

Bonne nouvelle, je suis toujours en vie....

Eh oui, j'ai tenu, je me suis accroché malgré les attaques, les tempêtes.... J'ai tenu jusqu'en juin dernier.... là je me suis littéralement effondré. Après 4 jours de RTT, j'ai été incapable de reprendre le boulot... pleurs, insomnies, cauchemars, chutes de tension, vomissements.... En gros l'hécatombe....

Certains pourraient croire que je suis une petite nature, qu'un simple coup de vent fait tomber au sol.... Que nenni, je suis plutot l'arbre qui ne tombe jamais, celui que l'on vient voir pour se restaurer, pour se remettre sur pieds....

Et là, j'étais à terre, anéanti...

Pour résumer, l'EHPAD m'a tué. 

Depuis cette date, je suis en arrêt maladie, le diagnostic : Burn out... Vous savez cette maladie qui touche les perfectionnistes qui aiment bosser, qui bossent plus que les autres, qui font avancer les choses, qui irritent ceux qui ne veulent ou ne peuvent pas bouger... ce qui mettent en difficultés leurs chefaillons...

En effet, comme beaucoup de victimes du Burn out, je suis un bosseur et plutôt un très bon bosseur.... certes avec une tare, je suis en plus HPI (Haut Potentiel Intellectuel) ceux que vulgus populus appelle un surdoué.
La proie rêvée des chefaillons, des harceleurs en tout genre qui ne sont pas arrivés à leur poste grâce à leurs capacités mais grâce à leur con-pétance...

Et là je me suis confronté à de beaux spécimens... des DHT * et un Cadre Supérieur que nous nommerons Canif....

Quand j'étais sur le pont, j'étais incapable d'écrire par manque de temps... Je crois que je peux compter les jours où je suis rentré chez moi avant 21h30.... les WE où je n'ai pas du bosser à la maison, les jours où j'ai pris le temps de déjeuner... En effet, c'est souvent que j'ai oublié de manger le midi...

Depuis mon arrêt, j'ai du temps certes... mais peu de courage... car pour ce replonger dans ce carnage, il en faut de l'énergie, du recul....

Ce n'est toujours pas la grande forme, mon avenir est loin d'être dégagée mais je me remets doucement très doucement mais j'espère surement...

Mon plus grand espoir est de pouvoir sauver ma peau en trouvant un poste ailleurs.... mais comme précisé plus haut le Canif joue de son petit pouvoir pour ruiner mes espoirs....

Je vais donc essayer de raconter le calvaire que j'ai vécu et le calvaire que vive les soignants en EHPAD et les résidents en EHPAD...

En fait cadre de santé en EHPAD c'est devoir supporter une maltraitance institutionnalisée par les pouvoirs publics.

 

*Afin de préserver l'anonymat, les dates ont été changées, les noms également pour les acronymes modifiés il faudra se référer à Kubrick et pour les noms propres... ce sera un jeu de Sa/Sé que j'adore... parfois ce sera donc phonologique, sémantique, les deux... à voir ou à revoir...
Donc pour le moment nous aurons le syndicat DHT et le harceleur Canif...

19 novembre 2015

Le médecin coordonnateur

Cela reste difficile.... Heureusement que lorsque je suis arrivé sur l'EHPAD ce médecin Bobo était absent.... En effet, s'il avait été présent, je n'aurais pu rester sur ce poste.

En quelque sorte, heureusement qu'il n'était pas là et qu'il n'est revenu que presque 6 mois après mon arrivée. En effet, étant donné les difficultés auxquelles j'ai du faire face à mon arrivée à l'EHPAD, si j'avais dû en plus me confronter à quelqu'un qui est manifestement indigne d'être un soignant qui n'a aucun respect de l'autre et qui fait preuve d'une toute puissance infantile, d'un mépris d'une personne qui n'est qu'un simple médecin... et qui manifestement n'est doué que de capacités cognitives moyennes... Une personne qui ne sait même pas écrire un simple mail sans faute d'orthographe et de syntaxe. ll écrit tous ses mails en majuscules d'imprimerie ce qui est un signe manifeste d'agressivité. 

J'ai bien avancé dans l'apprivoisement du service, du CH... mais je souffre de la personnalité de ce médecin coordonnateur qui réveille des souvenirs douloureux ceux que j'avais dû vivre avec un collègue médecin qui pratiquait le harcèlement moral.

Ce médecin co est une personnalité odieuse, irrespectueuse... et pour moi il est très malveillant... Il projette sa haine sur le personnel, les familles qui sont tous selon lui mauvais, incapables, fainéants... Jamais il ne se remet en cause... Et il est d'une vulgarité et d'une agressivité... J'ai toujours beaucoup de mal avec les personnes malveillantes et ce d'autant plus qu'elles sont censées être des personnes aidantes...

L'éthique semble être une notion qu'il n'a jamais abordée.

Il est égoïste et pense que seul son travail est important, il est persuadé d'être au dessus des autres professionnels qui ne seraient donc qu'à son service... Il est dans la toute puissance et se refuse de comprendre que les autres ont des contraintes et qu'il n'est qu'un des rouages du dispositif de soins. Il pense que c'est lui le chef qui décide...

Ce type de personnage mesquin et sans intérêt ne peut bien sûr être légitime et c'est en utilisant le harcèlement, la surveillance, la malveillance qu'il essaie de prendre le pouvoir... Pouvoir qui ne pourra jamais lui être donné tant il est ridicule. 

 

Avec moi, c'est certain, il se trouve confronté à quelqu'un qui lui tiendra tête et qui ne pliera pas face à quelqu'un de ce genre de personnage. 

J'ai bien conscience qu'il va tout faire pour me nuir mais je ne mettrai mes valeurs, mes convictions de côté pour avoir la paix avec ce type de personnage dont je méprise la bassesse. 

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22 octobre 2015

EHPAD, définition et présentation générale

E.H.P.AD. : Etablissement d'Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes. Il relève du secteur médico-social. 

C'est une structure médicalisée, qui accueille des personnes de plus de 60 ans, seules ou en couple, en situation de perte d’autonomie physique ou psychique et pour lesquelles un maintien à domicile n’est plus envisageable. Les EHPAD sont aussi appelés « maisons de retraite médicalisées« .
Un EHPAD peut être spécialisé dans les maladies comme Alzheimer, Parkinson ou dans des maladies dé-génératrices.

Un EHPAD est une lieu de résidence pour des Personnes Agées que nous pouvons définir comme vulnérables. L'EHPAD possède un agrément de l'ARS (Agence Régionale de Santé) et du Conseil Départemental du lieu permettant la gestion locative d’une résidence dans laquelle sont accueillies des personnes âgées dépendantes.

Une convention tripartite est signée pour 5 ans entre l'EHPAD, le Conseil Départemental et l'ARS (bientôt elles seront remplacées par des CPOM-Contrat Pluriannuel d'Objectifs et de Moyens).

Les occupants, appelés RESIDENTS sont des personnes dépendantes et/ ou vulnérables qui ne peuvent plus rester seules chez elles. L'EHPAD devient le Lieu de Vie du résident, il y est domicilié. 

L'hébergement comprend le gîte et le couvert et l'entretien du linge. 

Le personnel soignant est présent 24h / 24, 365j /365.

Le personnel soignant se compose d'une équipe pluridisciplinaire

  • Des infirmiers qui ne sont pas toujours présents 24h /24.
  • Des Aides-Soignants Diplômés (ASD) ils représentent l'essentiel des effectifs, dont certains ont une formation d'ASG (Assistant de Soinq en Gérontologie)
  • Des Auxiliaires de Vie (uniquement possible dans les EHPAD relevant du droit privé, ce statut n'existant pas dans la Fonction Publique Hospitalière).
  • Des ASHQ (Agents de Service Hospitaliers Qualifiés) chargés du bio-nettoyage mais aussi parfois occupant des tâches de Maitresse de Maison. 
  • Des Animateurs
  • Des Secrétaires Médicales, agents d'accueil, secrétaires administratives pour gérer la comptabilité
  • Un Assistant Social
  • Un ou des Cadre(s) de Santé Paramédical(aux), possédant un diplôme de cadre de santé après avoir exercé en tant que soignant (Infirmiers pour la majorité, rééducateurs (ergothérapeute, masseur-kinésithérapeute, orthophoniste, psychomotricien) ou encore médico-technique (technicien de laboratoire, préparateur en pharmacie)). Le Cadre est chargé de l'organisation des soins, de maintenir la continuité de service et sa qualité, la gestion des ressources humaines, la gestion des risques, toute la logisrique). 
  • Un psychologue ou neuro-psychologue
  • Un Directeur, dans la Fonction Publique, généralement très peu présent.
  • Un ou des Lingère(s)
  • Des agents techniques pour assurer l'entretien des locaux, 
  • Un médecin coordonnateur, rarement à temps plein
  • Des personnels de santé libéraux le plus souvent : Masseurs-Kinésithérapeutes, Orthophonistes, Ergothérapeutes, Psychomotriciens,
  • Des Médecins généralistes choisis par le résident, sauf exception parfois cette fonction est exercée par des Praticiens Hospitaliers. 

 

 

L'équipe soignante  est chargée d’assurer les soins nécessaires à chaque résident en fonction de sa situation personnelle.

De plus, dans un EHPAD, tout est conçu pour pouvoir accueillir les familles des résidents et offrir à ces derniers un cadre de vie le plus agréable possible lors de leurs visites.

 

Les EHPAD possèdent un agrément en fonction du taux de dépendance des résidences et/ou de certaines pathologies. 

Il existe plusieurs types d'unités d'accueil : 

 

Les unités de vie Alzheimer (UVA) sont des petites unités sécurisées accueillant des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou de troubles apparentés. Il s’agit d’un lieu individualisé organisé autour d’un environnement adapté et doté de personnel spécialement formé.

Les unités d’hébergement renforcées (UHR) sont spécifiquement destinées aux résidents ayant des troubles perturbateurs sévères du comportement. Il s’agit de petites unités également sécurisées accueillant jour et nuit 12 à 14 malades.

Ces unités (UHR et UVA) sont animées par des professionnels spécifiquement formés :

  • Infirmières
  • Assistants de soins en gérontologie
  • Psychologue
  • Animatrice
  • Psychomotricien et/ou ergothérapeute

En plus d’être un lieu d’hébergement, les unités UHR et UVA proposent des activités adaptées aux résidents. L’accent est mis notamment sur le bien-être, le confort et la stimulation sensorielle (espace snozelen) ainsi que l’intégration des familles.

 

 

22 octobre 2015

Bienvenue chez les fous...

Les services support de notre EPS (Etablissement Public de Santé) semblent être persuadés qu’ils sont le centre de l'activité donc ne font JAMAIS ce qu’on leur demande… REFUSENT de fournir ce qu’ils doivent nous fournir… Un jour, quand j'aurais le temps, je présenterai le schéma de l'Orgnisation... selon le fameux MITZBERG. 

INCROYABLE !!!!

Ces petits chefaillons n'obéissent même pas à ce qu’a exigé leur directeur…

6 mois que je me bats avec les responsables Techniques pour leur faire comprendre le fonctionnement des soins et donc les besoins qui en découlent… Ils ne comprennent rien !!!! Je finis par croire qu'ils ne sont pas cortiqués à ce point cela n'est pas possible... à force avec un QI normal, ils devraient finir par se poser des questions, accèder à une réflexion constructives.... Pourquoi les « petites mains » des services techniques eux comprennent et me font sans problème ce que je demande ???

Il paraît que mon irritation transparait sur mon visage dans les réunions de chantier… tu m'étonnes… un ingénieur technique qui non seulement refuse de faire, remet en cause les besoins, dit que les soignants n ont pas besoin de ce qu'ils demandent… que je suis trop gentil avec eux, que je ne dois pas voir le risque a priori…

 

Même bataille, encore pire, avec la Lingerie qui là bat les records de mesquinerie, de mauvaise foi, d'incompétences… Incapables manifestement d'utiliser un logiciel de traçage de tenues professionnelles… Hier, ils ont osé transmettre une photo de la page du logiciel où apparaissait MON NOM où j'aurais été en CDD et celui-ci terminé,  que j avais quitté l'établissement en ne rendant pas une de mes tenues pro… (Pour information, je suis fonctionnaire depuis 1993) et ça ne les a même pas interpelé !!!!! Et apres il y avait une dizaine d'agents ds le même cas que moi !!!!

Depuis mon arrivé, j'applique le fonctionnement qualité que j'ai toujours connu... un problème implique une FEI (Fiche d'Evenement Indésirable). Le but de la FEI est que nous puissions repérer les dysfonctionnements, les analyser et proposer des actions correctives pour qu'ils ne se reproduisent plus. 

Donc j'applique l'outil qui quand on sait l'utiliser est assez pertinent. 

Manifestement, dans l'EPS où je suis venu m'échouer... cela n'est pas utilisé et n'est pas compris par le responsable qualité (qui semble surtout avoir le nom). Donc quand nous rédigeons une FEI, elle est transmise aux services qualité qui n'en fait rien et va la jeter sur le bureau du chefaillons du service concerné... Donc le chefaillon qui est manifestement imbu de sa petite personne et comme nous le savons, les personnes sont d'autant imbues qu'elles sont incompétentes, insignifiantes.... Donc ici, il est TRES TRES TRES imbu !!! Donc l'énergumène a donc très très très mal pris le fait que j'ose tracer et signaler les dysfonctionnements rencontrés. Les réponses de cet énergumènes (dont tout l'EPS attend impatiemment le passage en retraite, les gens comptent les jours depuis quelques mois) est que les agents de notre EHPAD sont "des fainéants, des voleurs" mots tirés de la simple transcription des paroles de l'énergumène...

Energumène qui est tellement sûr de son bon droit, qu'il a refusé de se rendre à une réunion organisée par sa directrice pour régler les problèmes que nous rencontrions avec la Lingerie...

Son incompétence et sa mauvaise foi font que les soignants n'ont pas de tenues pour travailler et qu'ils doivent "piquer" celles des autres pour pouvoir travailler... et donc le problème ne peut se résoudre... malgré les multiples actions correctives proposées et mises en place de mon côté... Je sais maintenant que notre service n'est plus en cause.

Une réunion a eu lieu (évoquée plus haut), où la DIrection de cet énergumènes a exigé un tas de choses cohérentes et permettant d'avoir des tenues... il y a quelques mois... et les problèmes réapparaissent dès que nous lachons notre vigilance..

J'en deviens peut-être parano, mais je le vis comme du harcèlement. 

Le Service Général… le responsable (un gentil monsieur d'ailleurs) retire de notre dotation hebdomadaire ce qu'il pense inutile et également ce que nous réclamons car manquant. Ce que j ai redemandé car insuffisant est retiré de la dotation. Exemple, nous avons en dotation par exemple 10 rouleaux de sacs poubelle....  ils nous en manquent 2 rouleaux donc lors de la livraison suivante, il ne nous en livre que 10-2, donc 8...ce qui fait que la semaine suivante, nous devons réclamer non plus 2 rouleaux mais 4 et là dans la dotation, il ne nous réattribue que (10-4) donc 6 rouleaux.... et c'est un cercle vicieux qu'il n'arrive pas à rompre....  allez faire comprendre cela... J'ai donc dû faire appel à sa direction (la même que pour la lingèrie) qui a exigé qu'il me livre l'intégralité des dotations... Bizarrement cela va beaucoup mieux... nous n'avons beaucoup moins besoin de redemander entre les livraisons. 

La semaine dernière, il livre et me dit « Gériato, j' ai mis toute ta dotation, nickel »… 2min apres son départ, les ASH débarquent « M. Gériato,  il manque x y z… » donc Gériato prend sa liste de dotation et accompagne ASH, nous vérifions ensemble… pas de liquide lave vaisselle… etc… 3 paquets de gants livré au lieu de 10…etc… et je n'ai vérifié qu'une dotation…

Je fais quoi avec ces incapables ?

Les FEI ne sont pas traitées par la qualité … donc comment pourraient-ils espérer s'améliorer… ?????

il va falloir faire évoluer rapidement la technique de greffe de cerveau… ce serait plus économique de m'en greffer un de con incapable … de cette manière tout le monde pourrait continuer à tourner dans le mauvais sens… et je pourrais devenir un zenti con… et m'intégrer dans cette merde.

22 octobre 2015

Et vogue le navire...

Toujours là, à la barre... Le bateau tangue, la tempête est montée, la mer s'est apaisée, la tempête s'est de nouveau levée...

L'équipage rame et que voque la galère... Les négriers alias les tutelles.... sont toujours aussi pingres et on nous annonce encore une ponction de 3 milliards d'euros pour la santé... 22 000 postes de fonctionnaires hospitaliers à supprimer... Ces annonces gouvernementales ne laissent pas beaucoup d'espoir pour nous pauvres petites mains qui essayons de rendre vos derniers jours un peu moins pénibles, un peu moins isolés, un peu moins douloureux... Un peu plus humains...

Cela fait maintenant 10 mois, que je suis à la barre... Mon ami dirait la tête dans le guidon mais le cyclisme n'est pas ma tasse de thé... Nous resterons donc peut-être sur les métaphores marines.

J'avance.... doucement mais sûrement...

Beaucoup de chantiers ont été mis en route et menés à bout mais à quel prix, quelle énergie, quelle persuasion ai-je dû déployer... quelle renarcissisation ai-je dû développer... Certains se sont embarqués sans problème, avec joie, avec le désir d'avancer... mais dans l'équipage, il reste ces éléments qui sont là pour freiner, pour démotiver, pour entraver, pour négativer... Nous essayons de les isoler ou encore de les con-vertir... mais la tâche est ardue, elle est risquée...

Le harcèlement envers le cadre est parfois présent... De manière latente mais pas que...

Cette peste de l'harcèlement pointe son nez du côté médical et me rappelle de très mauvais souvenirs... mais heureusement le retour du refoulé de ces souvenirs horribles m'a permis de mettre des mots sur cette attitude pour pouvoir ne pas m'y laisser emprisonner. 

Des irritations, des agacements parce que j'ose faire mon travail, j'ose appliquer la Loi... cela dérange.... Mais moi, je ne dois pas être dérangé par leurs petits arrangements avec la Loi... avec l'Ethique, avec l'Humanisme...

NON JE N'ABANDONNERAI JAMAIS MES VALEURS... SI JE LE FAISAIS CELA VOUDRAIT DIRE QUE VOUS M'AVEZ TUE. 

21 mai 2015

L'épuisement professionnel (burnout)

L’épuisement professionnel est surtout connu sous l’appellation anglaise burnout. Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), il se caractérise par « un sentiment de fatigue intense, de perte de contrôle et d’incapacité à aboutir à des résultats concrets au travail »1.

C’est en 1969 que le terme burnout a été utilisé pour la première fois. Il a fait l’objet de nombreuses définitions depuis.

Dans les années 1970, on réservait l’expression aux employés du domaine de la relation d’aide, très engagés émotivement dans leur travail, comme les infirmières, les médecins, les travailleurs sociaux et les enseignants. Maintenant, on sait que tous les travailleurs - de l’ouvrier au chef d’entreprise - peuvent être exposés au burnout.

L’ampleur du problème

Depuis le début des années 1990, la fréquence des problèmes de santé psychologique au travail augmente de façon alarmante. Ils incluent l’épuisement professionnel, la dépression, le stress post-traumatique, les troubles anxieux, etc. Selon l’Association canadienne des compagnies d’assurances de personnes, qui rassemble la plupart des assureurs privés du pays, les problèmes de santé psychologique comptent maintenant pour environ 40 % des prestations d’invalidité (jusqu’à 60 % dans certains secteurs d’emploi), contre 18 % en 1990. De nos jours, ils constituent la première cause d’absence prolongée du travail, couramment appelée « invalidité de longue durée »1.

Le travail en mutation

Les effets du stress chronique sur la santé mentale des travailleurs se manifestent surtout dans les pays industrialisés, selon l’Organisation mondiale de la Santé. Ce phénomène résulterait en bonne partie des transformations rapides opérées dans le monde du travail : globalisation des marchés, compétitivité, développement des technologies de l’information, précarité d’emploi, etc.

On ne dispose pas de statistiques précises sur l’épuisement professionnel. Tout de même, la plus récente enquête de Statistique au Canada révèle qu’un peu plus du quart des travailleurs québécois déclarent vivre un degré élevé de stress au quotidien. Dans certains milieux de travail, des études ont montré que ce taux peut grimper à 1 travailleur sur 217.

En Europe, la situation est tout aussi préoccupante : 1 cas sur 2 d’absentéisme est causé par le stress chronique, d’après un rapport de l’Agence Européenne pour la Santé et la Sécurité au Travail paru en 20096. Cela est sans compter les effets du présentéisme : être présent au travail, mais absent d’esprit, en raison d’un problème de santé physique ou psychologique. Au Québec, environ la moitié des coûts du stress pour les entreprises seraient attribuables au présentéisme, et l’autre à l’absentéisme18.

Causes

Du point de vue biologique, les experts ne parviennent pas encore à expliquer complètement ce qui mène à l’épuisement professionnel. Tous les travailleurs qui traversent une période d’épuisement sont en situation de stress chronique. Il s’agit donc d’un important facteur de vulnérabilité. La grande majorité a une charge de travail élevée, à laquelle s’ajoutent l’une ou l’autre des sources de tension suivantes.

  • Manque d’autonomie : ne participer à aucune ou à peu de décisions liées à sa tâche.
  • Déséquilibre entre les efforts fournis et la reconnaissance obtenue de la part de l’employeur ou du supérieur immédiat (salaire, estime, respect, etc.).
  • Faible soutien social : avec le supérieur ou entre les collègues.
  • Communication insuffisante : de la direction aux employés, concernant la vision et l’organisation de l’entreprise.

En plus de ces facteurs, des particularités individuelles entrent en jeu. Par exemple, on ne sait pas très bien pourquoi des personnes vivent plus de stress que d’autres. De plus, certaines attitudes (trop grande importance accordée au travail, perfectionnisme) sont plus fréquentes chez les individus qui vivent de l’épuisement professionnel. Selon les recherches, il semble que la faible estime de soi soit un facteur déterminant. En outre, certains contextes de vie, comme de lourdes responsabilités familiales ou encore la solitude, peuvent mettre en péril la conciliation travail-vie personnelle.

Peu importe les sources de stress au travail, il se produit un déséquilibre entre la pression subie et les ressources (intérieures et extérieures, perçues ou réelles) dont on dispose pour l’affronter.

Voici les conditions requises pour qu’un événement provoque du stress

  • Une situation nouvelle
  • Une situation imprévue
  • Une impression de manque de contrôle
  • Une situation menaçante et déstabilisante pour l’individu. Au travail, c’est notamment le cas si votre supérieur met en doute votre capacité à accomplir votre travail ou si vous êtes victime de harcèlement psychologique ou moral.

Avec la fréquence grandissante des problèmes de santé mentale chez les travailleurs, la plupart des experts soutiennent que la responsabilité du stress au travail n’est pas qu’individuelle : elle estpartagée entre les travailleurs et les employeurs. De plus en plus d’études d’interventions en entreprise démontrent qu’en agissant sur l’organisation du travail, tous en tirent profit17.

Pour en savoir plus sur les sources de stress au travail, voyez notre dossier Surmonter le stress au travail : enfin des solutions.

Conséquences possibles

Une période d’épuisement professionnel peut, au-delà du travail, avoir des répercussions dans toutes les sphères de la vie. Dans pareil cas, la victime peut glisser vers la dépression.

Certaines personnes peuvent vivre de l’anxiété, souffrir de troubles de l’alimentation, avoir des problèmes de toxicomanie ou, à l’extrême, des pensées suicidaires. Certains travailleurs s’épuisent même au point d’y laisser leur vie. Le terme japonais karoshi désigne la mort subite par épuisement nerveux au travail, causée par une crise cardiaque. Le phénomène a été observé pour la première fois au Japon à la fin des années 1960.

Le stress chronique entraînerait aussi plusieurs dérèglements sur le plan physiologique (voir l’encadré ci-dessous). On sait, par exemple, que l’obésité, les maladies cardiovasculaires et le diabète de type 2 sont plus fréquents chez les gens qui vivent une forte pression psychologique.

D’ailleurs, des recherches sont en cours afin de découvrir des marqueurs biologiques qui permettraient de repérer les personnes qui vivent un stress chronique. On pourrait ainsi agir avant que des problèmes de santé apparaissent. Une quinzaine de marqueurs sont sous la loupe des chercheurs, incluant les taux sanguins de cortisol, d’insuline, de protéine C-réactive, de cholestérol et de triglycérides, de même que la tension artérielle et le rapport tour de taille/tour de hanche. Ces marqueurs sont souvent mesurés isolément. Or, il semble que sous l’effet du stress chronique, un fin dérèglement de plusieurs systèmes hormonaux se produirait en même temps. Ainsi, les marqueurs resteraient dans les limites de la normale, mais près des valeurs minimales ou maximales.

Le stress, c’est aussi chimique

Le stress n’est pas mauvais en soi. Au contraire, il a depuis toujours assuré la survie de l’humanité. C’est grâce à lui que l’on peut réagir par la lutte ou la fuite devant un danger imminent, comme l’arrivée surprise d’un ours blanc ou l’incendie d’une maison. L’augmentation du rythme cardiaque, la constriction des vaisseaux sanguins et la montée d'adrénaline, entre autres, permettent alors de devenir plus alerte et plus performant. Mais de graves problèmes peuvent survenir quand le stress devient chronique, ce qui est de plus en plus le cas dans nos sociétés modernes.

Une personne en proie à un stress chronique met constamment son corps en état d’alerte. Elle produit trop d’hormones de stress, principalement l’adrénaline et le cortisol. Ces hormones qui permettent d’échapper à un danger imminent (l’ours) sont alors constamment sollicitées devant des situations considérées menaçantes : l’arrivée dans une nouvelle école, la fièvre du plus jeune, une situation de harcèlement au travail, etc.

Des liens clairs ont été établis entre des taux anormaux de cortisol (trop hauts ou trop bas) et plusieurs débalancements physiologiques qui exposent, avec le temps, à des problèmes de santé. D’une part, en agissant dans le cerveau, ces hormones peuvent entraîner de la fatigue, de l’épuisement, de la dépression, des troubles de la concentration et des problèmes de mémoire. D’autre part, les chercheurs savent maintenant qu’il existe des liens entre des taux élevés de cortisol et l’hypertension, les maladies cardiaques et le diabète. De hauts niveaux de cortisol peuvent aussi changer la façon dont le corps emmagasine le gras et ainsi contribuer à l’obésité.

Plusieurs questions demeurent ouvertes. On ne sait pas encore à partir de quel moment le stress s’installe de façon chronique chez un individu en particulier. De plus, les experts cherchent à comprendre pourquoi certains individus sont naturellement plus résistants au stress. Heureusement, il est possible de renverser la vapeur en prenant les moyens appropriés pour stabiliser les hormones du stress.

Diagnostic

L’épuisement professionnel entre dans la catégorie des troubles d’adaptation. Il n’est pas reconnu comme une maladie mentale, et ne figure donc pas dans le DSM IV, le manuel médical des troubles mentaux

Le diagnostic est donc difficile à établir, car les médecins ne disposent pas de critères précis. Ainsi, distinguer un épuisement professionnel d’une dépression n’est pas chose simple. Pour le moment, les médecins se basent sur l’entretien qu’ils ont avec le patient et les symptômes que ce dernier éprouve. En cas de doute, la consultation d’un psychiatre est parfois suggérée.

Un long parcours

L’épuisement se produit insidieusement. On emploie parfois les mots « dépersonnalisation » et « déshumanisation » pour décrire ce qui survient à l’individu, comme s’il perdait, pour quelque temps, une part de lui-même.

Peu à peu, il déploie une énergie grandissante pour accomplir son travail, sans toutefois en obtenir de satisfaction. Les frustrations s’accumulent et le cynisme augmente. La concentration est de plus en plus difficile à obtenir. Des symptômes physiques peuvent apparaître, comme des maux de dos ou de l’insomnie.

Pour corriger une telle situation, le travailleur opte souvent pour un investissement encore plus grand dans son travail, jusqu’à l’épuisement. Cette marche « à vide » peut durer des années. Le déni est typique de l’épuisement professionnel, ce dernier étant souvent vécu comme un aveu d’échec.

Remarque. Les symptômes suivants sont les plus fréquents, mais n’apparaissent pas tous nécessairement.

Symptômes psychologiques

  • Démotivation constante par rapport au travail
  • Irritabilité marquée, colères spontanées, pleurs fréquents
  • Attitude cynique et sentiment de frustration
  • Sentiment d’être incompétent
  • Goût de s’isoler
  • Sentiment d’échec
  • Baisse de confiance en soi
  • Anxiété, inquiétude et insécurité
  • Difficulté à se concentrer
  • Pertes de mémoire
  • Difficulté d’exercer un bon jugement
  • Indécision, confusion
  • Pensées suicidaires, dans les cas les plus grave

D’où viennent les colères spontanées?

La réponse de Sonia Lupien15, directrice du Centre d’études sur le stress humain.

« Si une même situation revient constamment me stresser, je peux m’y habituer. Je m’habitue, par exemple, à ce qu’un collègue dévalorise mon travail en réunion chaque mardi. Cependant, le prix à payer est très grand : le cerveau et le corps deviennent 3 fois plus réactifs à tout autre élément de stress. Cela explique les colères spontanées qui surviennent ailleurs au travail ou à la maison. »

Symptômes physiques

  • Fatigue persistante
  • Parfois, des douleurs, selon les fragilités individuelles : maux de dos, douleurs musculaires, migraines, etc.
  • Problèmes digestifs, ulcères d’estomac
  • Sommeil perturbé
  • Problèmes cutanés
  • Perte ou gain de poids
  • Infections plus fréquentes (rhume, grippe, otite, sinusite, etc.)

 

Dures, dures les fins de semaine...

Après une période de travail excessif et de stress, le repos peut faire ressurgir des maux comme la migraine, la grippe et les douleurs musculaires. Cela se produit souvent les fins de semaine ou au début des vacances. C’est ce qu’on appelle le « syndrome du bourreau de travail ». Environ 3 % des travailleurs en seraient atteints, selon une enquête menée aux Pays-Bas7. L’adrénaline serait en partie responsable de ce phénomène. Sécrétée de façon continue sous l’action du stress, elle réduirait nos défenses immunitaires. Les nombreux cafés consommés pour maintenir la cadence ainsi que les nuits sans sommeil pourraient, quant à eux, provoquer des migraines.

Personnes à risque

Selon les experts, personne n’est à l’abri de l’épuisement professionnel8. Hommes et femmes en sont touchés en proportions presque égales. De plus, aucune catégorie d’âge n’a été définie comme étant plus à risque8,9.

L’épuisement professionnel : un signe de faiblesse?

Ce qu’en pense Sonia Lupien15, directrice du Centre d’études sur le stress humain.

« Ce n’est pas une faiblesse. C’est l’organisme qui est déréglé. On a découvert, récemment, que lorsque les hormones du stress remontent au cerveau, elles modifient la manière dont on détecte la prochaine situation. Les hormones modifient donc la façon de voir les choses. Plus on est stressé, plus on génère de réponses de stress. Le verre devient de plus en plus vide. On tombe alors dans un cercle vicieux qui peut mener à l’épuisement professionnel. »

Facteurs de risque

Certaines situations, attitudes ou caractéristiques individuelles, peuvent, dans un contexte de travail stressant, contribuer à l’épuisement professionnel.

  • Manquer d’estime de soi. Par exemple, lorsque l’employeur fixe un objectif élevé qui n’est finalement pas atteint, les personnes qui ont peu d’estime d’elles-mêmes peuvent le vivre comme un échec personnel. Elles ont tendance à prendre les objectifs pour des absolus et non pour des idéaux. Un sentiment d’incompétence peut s’installer. Or, le manque de compétence est rarement en jeu dans les cas d’épuisement, affirment les experts.
  • Avoir de la difficulté à poser ses limites dans un contexte de surcharge de travail.
  • Avoir des attentes élevées envers soi-même.
  • Les responsabilités à l’extérieur du travail : prendre soin des enfants, des parents ou d’un proche dans le besoin.
  • Faire de son travail le centre de sa vie.
  • Faire preuve de perfectionnisme dans tous les aspects de son travail, sans égard aux priorités.
  • Avoir une conscience professionnelle élevée. Lorsque la pression monte, ce sont habituellement les employés performants qui écopent. De plus, ceux-ci peuvent avoir de la difficulté à laisser de côté les problèmes du travail à la fin de la journée.
  • Ne pas savoir déléguer ou travailler en équipe.

 

Mesures préventives de base

Voici divers moyens pour réduire le stress et ainsi réduire le risque d’épuisement professionnel1,10,14.

  • Bien s’entourer et discuter avec ses proches des difficultés vécues au travail afin de se sentir soutenu. Le soutien social serait le meilleur tampon contre le stress chronique.
  • Être à l’écoute des symptômes physiques et psychologiques liés au stress.
  • Une fois le stress détecté, apprendre à découvrir ses causes.
  • Engager des discussions avec ses collègues et son supérieur sur l’organisationdu travail. Tenter de trouver des changements profitables pour tous.
  • En collaboration avec l’employeur, tenter de fixer des objectifs plus réalistes et plus gratifiants.
  • Dresser une liste des tâches prioritaires à accomplir, ce qui aide à mieux gérer son temps. Pour aider à déterminer les priorités, donner à chaque tâche un degré d’importance et d’urgence.
  • Apprendre à dire non de temps en temps.
  • Connaître le temps requis pour chacune des tâches à accomplir.
  • Apprendre à déléguer.
  • Prendre le temps de réfléchir avant de se plonger dans un travail. Bien préciser l’objectif et évaluer les divers moyens pour y parvenir.
  • Profiter de son heure de dîner, dans la mesure du possible, pour « décrocher ».
  • Entre chaque heure de travail, prendre 5 minutes pour se changer les idées : écouter de la musique, méditer, faire des étirements, etc.
  • Attention de ne pas devenir esclave de la technologie : le téléphone portable et Internet peuvent rendre les personnes accessibles 24 heures sur 24. Offrir des heures de disponibilité à son employeur et tenter de s’y limiter.
  • Échanger des trucs et des expériences entre collègues. Dans le cas des travailleurs autonomes, se créer un réseau de contacts avec d’autres personnes dans la même situation.
  • Faire l’examen de ses habitudes de vie. Certaines peuvent contribuer au stress, comme une grande consommation d’excitants (café, thé, sucre, alcool, chocolat, boissons gazeuses). L’exercice physique, quant à lui, peut donner un bon coup de main pour prévenir ou réduire le stress, tout en facilitant le sommeil. Les experts recommandent 30 minutes d’exercice physique, 5 fois par semaine. Se maintenir en bonne santé physique a un effet positif sur la santé psychologique.
  • Se réserver du temps pour soi, sa famille, ses loisirs, etc.
  • Comme mentionné précédemment, la prévention de l’épuisement professionnel n’incombe pas seulement aux individus, mais aussi aux entreprises. Plusieurs chercheurs travaillent à mieux outiller les entreprises et les gestionnaires. Par exemple, en avril 2009, un groupe d’experts mandatés par l’Institut national de santé publique du Québec rendait publique une grille d’analyse permettant de mieux cibler les milieux de travail « à risque »2.
  • Pour en savoir plus sur les mesures à favoriser dans les organisations, consulter notre dossier Surmonter le stress au travail : enfin des solutions.

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21 mai 2015

Burn out...

Mon médecin m'a mis en arrêt... En 10 ans, il ne m'a jamais vu avec une tête pareille... hypertension, manque de magnésium....

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